Publié dans Société

Transport en commun - Les taxis-bicyclettes rappelés à l’ordre

Publié le mercredi, 19 octobre 2022

Après que les taxis-motos ont eu l'autorisation d'exercer dans la ville d'Antananarivo, les taxis-bicyclettes ont effectué une manifestation, hier, à Anosizato, engendrant un embouteillage monstre sur cet axe. " Nous avons été poursuivis par la Police municipale et quelques-uns d' entre nos camarades ont été mis en fourrière", explique un des leurs. Les vélos demandent une autorisation d'exercer librement, comme les taxis-motos. Une demande qui a été, tout de suite, rejetée par la CUA. 

 

" Ce moyen de transport n'est pas conforme au statut de la ville. On peut dire que la violation de cette loi est excessive et la CUA ne revient pas sur sa décision ", a avancé  le responsable des transports et de la circulation dans la Capitale lors d'une rencontre avec ces derniers, à l'Hôtel de ville  d'Analakely.

A l'issue de cette réunion, la direction de la mobilité du transport urbain (DMTU) a informé ces transporteurs de l'illégalité de leur activité. Ce qui a poussé la Municipalité à appliquer la mise en fourrière des vélos à Anosipatrana.

A la fin, la rencontre entre les deux parties s'est bien déroulée et les taxis-bicyclettes ont accepté l'organisation mise en place.

Pour rappel, l’exercice des taxis-vélos, de cyclo- pousse et des tricycles comme moyen de transport de personnes, a été formellement interdit dans la circonscription d’Antananarivo. Mais celui des taxis- motos dont l’activité ne cesse de s’accroitre, de jour en jour, a été présenté pour la troisième fois à l’ordre du jour du Conseil municipal, dernièrement.  27 conseillers municipaux ont voté «  oui ». Dans le cadre de la continuité de l’accomplissement du Veliranon’Iarivo, dont la lutte contre la corruption et l’engorgement de la circulation au sein de la ville, la DMTU ne cesse de travailler sur des projets qui permettent à la Commune urbaine d’Antananarivo d’améliorer le quotidien des citoyens tout en restant dans le cadre légal.

 

Anatra R.

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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