" Ce moyen de transport n'est pas conforme au statut de la ville. On peut dire que la violation de cette loi est excessive et la CUA ne revient pas sur sa décision ", a avancé le responsable des transports et de la circulation dans la Capitale lors d'une rencontre avec ces derniers, à l'Hôtel de ville d'Analakely.
A l'issue de cette réunion, la direction de la mobilité du transport urbain (DMTU) a informé ces transporteurs de l'illégalité de leur activité. Ce qui a poussé la Municipalité à appliquer la mise en fourrière des vélos à Anosipatrana.
A la fin, la rencontre entre les deux parties s'est bien déroulée et les taxis-bicyclettes ont accepté l'organisation mise en place.
Pour rappel, l’exercice des taxis-vélos, de cyclo- pousse et des tricycles comme moyen de transport de personnes, a été formellement interdit dans la circonscription d’Antananarivo. Mais celui des taxis- motos dont l’activité ne cesse de s’accroitre, de jour en jour, a été présenté pour la troisième fois à l’ordre du jour du Conseil municipal, dernièrement. 27 conseillers municipaux ont voté « oui ». Dans le cadre de la continuité de l’accomplissement du Veliranon’Iarivo, dont la lutte contre la corruption et l’engorgement de la circulation au sein de la ville, la DMTU ne cesse de travailler sur des projets qui permettent à la Commune urbaine d’Antananarivo d’améliorer le quotidien des citoyens tout en restant dans le cadre légal.
Anatra R.